Salon de Genève

Le salon de Genève : au grand dam des passionnés d’auto

La présentation des nouveautés du marché de l’automobile a été ajournée en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. L’annulation de la 90e édition du salon de Genève a grandement déçu les constructeurs qui se sont longtemps préparés à cet évènement annuel de l’automobile. Ils ont effectivement conçu de nouveaux modèles qui répondent à l’éternelle question sur le développement de la mobilité ainsi que leur vision de la voiture du futur. Dans cet article, prenez connaissance du programme de présentation qui aurait dû avoir lieu lors de ce salon mondial.

Et la voiture de l’année était…

Cette séquence du salon de Genève constitue sans doute la plus attendue dans le programme. En effet, l’attribution de ce prix s’est perpétuée depuis 1964. En recueillant les notes du jury composé de 60 journalistes issus de 23 pays, la Peugeot 208 est le grand vainqueur, suivie de la Tesla Model 3, de la BMW Série 1 et la Porsche Taycan. Sa motorisation puissante et variée a apparemment joué en sa faveur. Mais encore, sa version électrique est accessible à seulement 15 500 euros.

Quid de la situation de l’électrique ?

Les citadines électriques se font la belle sur le marché de l’automobile. Si certains constructeurs ont innové leur gamme de voitures, d’autres ont juste profité de la démocratisation de l’électrique pour créer des versions électriques de leurs modèles déjà existants. C’est par exemple le cas de Renault avec la Twingo ou encore de Fiat avec le modèle 500. D’ailleurs, la présentation de ces deux nouveautés aurait dû se produire durant le salon de l’automobile de Genève. Citroën n’est pas en reste avec Ami, son petit quadricycle qui peut accueillir deux personnes. La Spring de Dacia figurait également parmi les voitures électriques à présenter durant l’évènement. Outre les projets déjà mis en œuvre, certains constructeurs ont aussi envisagé de présenter leurs nouveaux concepts. Le crossover électrique Morphoz de Renault était au programme. Il intéressait particulièrement en raison de sa capacité à allonger son châssis jusqu’à 20 centimètres.

Salon Genève

La ténacité des berlines

Comme à chaque édition du salon de Genève, les berlines ne manquent pas de faire bonne impression. Pour Volkswagen, sa Golf 8e génération devait faire son apparition au cours de cet évènement. Il en aurait été de même pour Audi avec son A3 revisité et qui est répertorié dans la classe des compacts Premiums. Pour les berlines haut de gamme, la DS9 hybride a fait de l’ombre à la Mercedes Classe E, ainsi qu’à la BMW Série 5. Elle devrait apparaître sur le marché au cours de l’automne de cette année et disponible à un prix de 50 000 euros environ.

Quid des voitures les plus puissantes ?

Les constructeurs ont fait ressortir le meilleur de leurs motorisations à travers les sportives. Alpine aurait dû briller avec sa version S qui roule avec 292 ch sous le capot. Porsche avait également prévu d’animer l’évènement avec sa mythique 911 équipée d’un Turbo S de 600 ch. Grâce à ses deux turbocompresseurs, cette sportive abat les 100 km/h en à peine 2,7 secondes. Un record éclatant pour l’Allemande. Parmi les plus impressionnants, on retrouve l’Imola de Pagani dont la puissance de 827 ch lui permet de rouler à un poids plume de 1 196 kg. Attention, ce véhicule n’est pas donné à tout le monde puisqu’il pèse la bagatelle de 5 millions d’euros, hors taxe qui plus est.

Des voitures chinoises pour compléter le tableau

Outre les grands habitués du grand salon de l’automobile de Genève, des constructeurs asiatiques ont également réservé leurs lots de surprise pour l’occasion. Aiways a par exemple prévu d’investir le marché des SUV électrique avec son U5. Ce dernier devait être commercialisé au printemps. Mais l’arrivée de la crise sanitaire a bouleversé le programme. Sinon, les intéressés peuvent toujours l’observer de près dans certains lieux d’exposition dédiés.

Images : autoplus.fr ; viepratique.fr

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