La crise économique liée au Coronavirus a touché plusieurs secteurs, dont celui de l’automobile. En effet, outre les conséquences sur les industries, les différentes compétitions sportives ont été suspendues, mais la circulation des citoyens a également été limitée. Quels sont alors les réels impacts du coronavirus sur le secteur de l’automobile ?
Le bilan du coronavirus
Rappelons que le premier cas de coronavirus a été diagnostiqué en Chine le 17 novembre 2019 et a été communiqué à l’OMS le 8 décembre. Dès lors, le Covid-19 se propage à une grande vitesse et atteint les 444 cas officiels à la date du 22 janvier 2020. Les hôpitaux sont vite surpeuplés et le gouvernement chinois n’a d’autres choix que de mettre le pays entier en quarantaine.
Cette situation économique et sanitaire chinoise impacte alors indirectement sur l’Europe. En effet, la fermeture progressive des usines de grands groupes automobiles en Chine provoque la mise en arrêt des chaînes de production où l’Europe s’approvisionne. C’est par exemple le cas de Renault et du groupe PSA qui détient leurs centres de production au sein même de l’épicentre de l’épidémie : Wuhan.
Vient ensuite le tour de l’Europe d’être frappé par la maladie alors que la Chine, elle reprend du poil de la bête. De plus, le confinement entamé sur le territoire français pousse les groupes automobiles à fermer également leurs portes en Europe. Parmi eux : Renault, Fiat, Chrysler et Volkswagen.
Quels sont les impacts du coronavirus sur le secteur automobile ?
Comme tous les secteurs d’activité, celui de l’automobile n’en déroge pas. Il a même été durement touché d’après les constatations faites jusqu’à ce jour :
- En chine, le marché automobile s’est effondré de -78 % depuis le début de la crise dû à l’épidémie du Covid-19. Une baisse qui a affecté le marché européen de -7,4 % avant même que le virus n’arrive sur le territoire. Parmi les plus touchés, les constructeurs français sont en tête de liste.
- Les achats ont également chuté, car les consommateurs priorisent les besoins de première nécessité. L’achat d’une voiture ne figure généralement dans ce cas qu’en dernier. De ce fait, une baisse de 75 % des commandes automobiles en Europe a été enregistrée à la date du 23 mars.
De quoi fortement donc inquiéter les constructeurs automobiles sur la difficulté de la sortie de crise.
Quelle est la situation en France ?
Comme dans toute l’Europe, le secteur automobile est fortement affaibli par la crise liée au coronavirus. Toutefois, des mesures relatives à la situation sanitaire actuelle ont été prises sur les entreprises des services de l’automobile leur permettant de tourner un minimum. L’arrêté du 15 mars 2020 publié au JO le lundi 16 mars stipule donc que les établissements pouvant recevoir du public sont les suivants :
- Les entreprises d’entretien et de réparation de véhicules ;
- Les entreprises de commerces et d’entretien de deux roues (motorisé ou pas) ;
- Les commerces d’équipements automobiles ;
- Les boutiques de détail de carburants (stations-service) ;
- Les parcs de stationnement.
À quoi doit-on s’attendre par la suite ?
Il est indéniable que la crise s’intensifiera tant que la situation ne revient pas à la normale. Pour s’en sortir sans mettre la clé sous la porte, il est essentiel d’établir un plan business qui prenne en compte les futures évolutions et conséquences de la crise. Pour cela, il est nécessaire d’instaurer d’ores et déjà un plan en prenant parti des avantages que la connectivité des consommateurs apporte. Se forger une e-réputation irréprochable et se rapprocher des consommateurs sont donc la meilleure alternative pour laquelle opter. D’ailleurs, les différents secteurs d’activité tels que les banques et autres ont déjà choisi cette méthode avec un franc succès.
Images : lelynx.fr ; bienpublic.com